Carburant plus propre, le biodiesel souffre d’une rentabilité encore limitée. Un des moyens pour l’améliorer est d’assurer des débouchés aux co-produits inutilisés de sa fabrication, comme le glycérol. Une substance que le projet Valoglybis porté par Mickael Capron, de l’unité Catalyse et chimie du solide (UCCS[1]), ambitionne de transformer en produit à haute valeur ajoutée permettant de synthétiser des polymères, cosmétiques, etc. traditionnellement obtenus à partir de molécules issues de la pétrochimie. Après le dépôt d’un brevet, les recherches se focalisent actuellement sur l’industrialisation du procédé.
Le projet Valoglybis a été lauréat du programme de prématuration de l’I-Site ULNE en 2018, puis de celui du CNRS en 2019.
[1] (Univ. Lille / CNRS / Centrale Lille I. / Univ. Artois)
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