Aujourd’hui, les pouvoirs publics réagissent aux pics ou épisodes de pollution en mettant en place différents types de dispositifs (recommandations, circulation alternée, etc.). Ces pics/épisodes sont définis par le dépassement de seuils fixés par des directives de l’Union européenne (moins restrictifs que ceux de l'OMS). Or, même si les pics de pollution ont des effets indéniables sur la santé (augmentation de la mortalité, des consultations médicales, des hospitalisations pour des raisons respiratoires et cardiovasculaires), ce système a tendance à procurer un sentiment factice de sécurité le reste du temps. « La qualité de l’air n’est malheureusement jamais “bonne”. Elle a toute l’année un impact sur notre santé. » rappelle Jean-Marc Lo Guidice¹.
¹ Jean-Marc Lo Guidice dirige l’unité Impact de l’environnement chimique sur la santé humaine (Univ. Lille).
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