Le président de l’Université de Lille explique la raison du lancement de ce nouveau titre.
J’ai aujourd’hui la chance de présider une université à la fois jeune et de premier ordre. Elle compte notamment des milliers de femmes et d’hommes qui enseignent et mènent des recherches, dans près de 70 laboratoires. Mais que font-ils ? Ils agissent pour notre société. Ils travaillent à en disséquer les mécanismes, ou à explorer les lois de son environnement. C’est par là, par ce travail de fourmi, long et rigoureux, que s’inventent pour nous de nouveaux possibles. Pourquoi ? Parce que ces actions nous ouvrent de nouvelles manières de penser, créent des innovations autour desquelles vont se bâtir de nouvelles entreprises, de l’activité et des emplois, participant ainsi au développement du territoire. Elles permettent aussi à nos enseignants d’affiner constamment nos formations pour répondre aux besoins en recrutement de la société.
Il faut le reconnaître : pour une large part, il n’y a pas toujours une pleine conscience de ce qu’une grande université peut apporter à la société. Nous devons faire comprendre de quoi sont faits nos métiers et montrer tout ce qui se fait à Lille avec nos partenaires dynamiques de l’Europe du Nord-Ouest.
Pour toutes ces raisons, je suis heureux de vous présenter le premier numéro du magazine Si !. Nous avons choisi ce nom parce qu’il reprend les premières lettres de société et innovation, mais aussi parce qu’il symbolise notre jeune université qui s’affirme, et prend sa place légitime dans le débat public. Le dossier de ce premier numéro est consacré à un thème qui nous touche tous, l’alimentation, et qui est un enjeu majeur pour les années à venir. Vous retrouverez au fil des pages d’autres sujets qui témoignent de la diversité des activités au sein d’une grande université comme la nôtre.
Bonne lecture !